Mac Allister Richard

RICHARD MAC ALLISTER

INFORMATIONS GÉNÉRALES

FAMILLE & PERSONNALITÉ

• PARENTS :
Père : Ewan Mac Allister, difficile de mettre un nom sur le « métier » ou la place qu’il occupe, la famille Mac Allister ayant toujours vécu en marge de la royauté, de la seigneurie et du reste, ne cherchant pas les faveurs d’un quelconque seigneur, ne se basant que sur ses propres richesses, ses propres valeurs. En gros on peut dire qu’il est le seigneur de ses terres, sans que ce soit vraiment officiel.

Mère : Andréa Mac Allister née Campbell, ici d’un autre clan écossais, elle était promis à un autre, elle a préféré finir avec Ewan, aller savoir ce qui lui a plu, peut-être le côté « libre » ou « aventureux » de la vie d’Ewan.

• DESCENDANCES : Bien que ses ascendants aient été très prolifiques pour engendrer des enfants, il n’en est pas encore là, il aimerait rester encore un peu libre, heureux, et profiter de la vie tant que c’est possible.

• FRÈRES & SŒURS :

Une sœur : Rose Mac Allister, une petite sœur, quasiment la moitié de son âge, âgée de 14 ans, à ce qu’il paraît, elle intégrerait une école de sorcellerie si ses parents se décident, ou elle continuerait de suivre la « tradition ».

• QUALITÉS : Tenace, courageux, tendre quand ça lui chante, drôle parfois ou alors c’est qu’on ne comprend pas son humour, pour le reste, à vous de trouver.

• DÉFAUTS : sarcastique, froid, tête brûlée, violent assez souvent d’ailleurs avec ceux qui viennent lui chercher de la bouse sur les bottes, on pourrait en rajouter, mais vous le découvrirez par vous-mêmes.

• COMPETENCES : Il sait se battre, normal vu l’entraînement reçu depuis sa plus tendre enfance, monter à cheval, l’épée et la baguette sont deux prolongations de son corps, son corps lui-même est une arme. Par contre, qu’est-ce qu’il est quiche pour savoir faire autre chose, enfin quelque chose du quotidien. Sauf peut-être prendre du plaisir avec quelques belles demoiselles, mais bon...

HISTOIRE

En l’an de grâce, et puis finalement, l’année n’était pas vraiment important à cet instant n’est-ce pas ? Après tout, on se fichait pas mal en quelle année on était, tout ce qu’on voulait, enfin surtout Andréa Mac Allister, c’était que son fils sorte, parce qu’elle en avait marre de pousser !

Non mais franchement quelle idée aussi de faire des enfants, il était attendu celui-là, il faut le dire, et ce fut avec soulagement qu’elle le délivra. Au moins une chose à rayer sur la liste des choses à faire.

Mais intéressons-nous, après avoir déblatéré quelques instants sur sa naissance, à la vie de notre cher ami. Richard. Nous passerons bien évidemment sur les premières années de sa vie, qui cela intéresserait franchement de savoir quand il avait fait ses premiers pas ? Quand il avait réussi à faire tourner en bourrique sa mère tellement qu’elle en a eu les cheveux blancs, façon de parler bien sur. Non le plus intéressant vint lors de la première démonstration de magie de sa part.

Là, tout prenait un sens. Mais ne nous amusons pas à divaguer sur ses premières « prouesses » bien qu’on doutait fortement que le fait de faire voler le chandelier dans la tête du père, était une prouesse.

Enfin pour en revenir à la vie de notre cher Richard ici présent, disons qu’elle fut bien différente de ceux de son âge. A vrai dire, il n’était issu ni de la noblesse anglaise, ni de la royauté, il ne faisait pas parti des « pauvres » non plus, simplement, sa famille avait toujours vécu en marge de la société féodale actuelle, se refusant purement et simplement à servir quelqu’un. Ils avaient leur fierté, on le suppose.

Les Mac Allister n’étaient à proprement parlés pas des « seigneurs », et pourtant ils avaient leur terre, à vrai dire, on souhaitait bon courage à quiconque essayait de leur piquer, de les envahir ou de leur imposer des taxes dirons nous. L’éducation chez les Mac Allister commençait dès le plus jeune âge. Bien sur, au premier abord, rien d’insurmontable, les cours de langage, de maintien, la bienséance, la lecture, l’écriture, tout cela se passait dès que les bambins étaient en âge de le faire et Richard n’y fit pas exception, aidé en cela surtout par sa mère à vrai dire.

Mais à partir de l’âge de huit ans, l’entrainement physique commença avec son père, c’était l’âge chez les Mac Allister à partir duquel on apprenait à combattre, épée, mains nues, dagues, bâtons, il fallait savoir se défendre avec n’importe quel objet qui vous tombait sur la main, qui sait de quoi une bataille était faite après tout n’est-ce pas ? A cela s’ajoutait bien évidemment l’endurance, le physique, il fallait devenir un homme, un vrai, et pour cela, il fallait s’endurcir. Aller dire cela à un gamin de huit ans plongé dans un lac gelé et devant se maintenir en dehors de l’eau. Pas facile.

Mais s’il n’y avait que cela, se battre les yeux bandés par exemple, mais nous en passons et des meilleurs. Fort heureusement les leçons de magie étaient bien moins harassantes pour son corps, bien que beaucoup plus dur pour l’esprit, la logique et surtout pour tout retenir. Bonjour le bouillonnement au niveau du cerveau. Mais sa mère était patiente sur ce point-là, le contraire de son père qui le poussait toujours plus loin dans les entraînements physiques. Deux contraires, mais comme on dit les contraires s’attirent.

Les années passèrent avec la plupart du temps, des journées qui s’étalaient entre cours sur la magie et apprentissage de celle-ci sans pour autant faire quelques sortilèges – eh bien pas encore de baguette – et l’entrainement physique. Vivement que cela se termine. Et bien que le fait d’apprendre la magie selon les anciennes traditions et donc de connaître que certaines bottes secrètes de la famille était intéressant, il n’en restait pas moins que c’était frustrant de ne rien pouvoir tenter. Pour preuve quelques excès de colère, leur demeure souffrit de cela, et le pauvre Alfred également.

A l’âge de 11 ans, il fut autorisé à avoir une baguette, tout du moins, il dut patienter le fait d’aller la chercher avec son père pour pouvoir la toucher, elle faisait déjà partie de lui, elle était la prolongation de son être, elle était une partie de son âme. Le problème avec l’obtention de la magie, c’était que le combat « magique », les duels de magie venaient de prendre place, et nul doute qu’il se prit quelques belles raclées, autant par sa mère que par son père, certainement une manière de le punir de ses « bêtises » d’enfants. Mais ça faisait mal aux fesses quand même !

Au moins désormais, avec tout ce qu’il subissait, il avait gagné en agilité, et surtout en muscle. A force de se ramasser, bien obligé de prendre un peu de poids et surtout du muscle pour éviter de se retrouver avec un corps endolori comme pas possible.

A l’âge de 13 ans, sa mère donna naissance à un second enfant, une fille, une vraie représentation plus jeune de sa mère, enfin cela on ne le verra que quelques années plus tard. Il faut dire que lui, s’il ressemblait plus à son père autant pour le comportement que pour le physique, sa sœur en grandissant, ce fut toute leur mère au final.

A partir de l’âge de quinze ans, il fut autorisé à participer avec son père aux différentes « chasses » qu’il menait, il devait s’endurcir, découvrir la vie, survivre également, à vrai dire, il n’avait jamais vraiment su ce que son père faisait : chasseur de primes, tueur à gages, assassin, chevalier, éleveur de chèvres ? Beaucoup de possibilités et peu de réponses. Simplement, ils œuvraient sans réel regard envers la loi souveraine, se contentant de suivre les valeurs qu’il défendait. Ils n’étaient ni tueurs, ni chasseurs, ni chevaliers, ils traçaient leur route simplement.

Mais qu’importe ce qu’ils étaient, ce qu’ils faisaient, ce n’était pas le plus intéressant. Le plus intéressant était qu’au cours de ces « chasses », il en apprenait d’avantage, d’avantage que la théorie barbante, que les exercices à longueur de journée, il adorait cette sensation de liberté, cette excitation, cette pulsation de son cœur à chaque avancée, cette peur qu’on essayait de dompter car au moindre faux pas, il tomberait, c’était la vie.

On ne put pas dire qu’il eut une jeunesse dorée comme certains, ou pauvres comme d’autres, elle fut juste différente, plus particulière, mais ne sommes nous pas tous particuliers les uns envers les autres ?

A l’âge de 18 ans, il fut « lâché », il était temps de faire son propre destin, sa propre route, de se forger sa propre expérience. Il partit, laissant derrière lui famille bien qu’il savait qu’ils seraient toujours là en cas de besoin. Il voyagea, à travers l’Ecosse, l’Angleterre, offrant son aide à ceux qu’il estimait en avoir besoin, bottant les fesses des autres, tuant parfois, massacrant quelquefois, épargnant peu souvent, il fit sa propre route, son propre nom au travers de ses destinations, ni vagabond, ni ménestrel, ni chevalier, ni seigneur, simplement un homme en quête...en quête de quoi ? Bonne question, peut-être qu’il trouvera la réponse un jour.

Pour l’instant, il était de retour dans son Ecosse natale, sa sœur partirait peut-être pour une école de sorcellerie dont il avait entendu parler mais dont il ne croyait pas qu’elle marcherait, mais qui sait, et en attendant, il se fond dans la masse, se trouvant là dans l’ombre, attendant son heure, ou celui ou celle qui aura besoin de lui.

QUI EST DERRIÈRE L'ÉCRAN ?